Eglise Protestante Unie de Périgueux

Eglise Protestante Unie de Périgueux
Culte le dimanche à 10H30, 20 bis rue Antoine Gadaud Coordonnées GPS: N 45.11.13 - E 00.43.05

mardi 17 mars 2020

Prière d'intercession



Prière d’intercession pour aujourd'hui...
Par le pasteur Jean Wendling, Union des Eglises Protestantes d'Alsace et de Moselle.

Dieu de la vie, en Jésus Christ tu nous appelles et nous voulons te suivre.
Tu nous appelles, mais nous sommes déstabilisés.
Tu nous appelles, mais nous sommes effrayés.
Incertitude et peur nous submergent et nous enlèvent toute sérénité.
Nous nous faisons du souci pour nos proches.
Nous nous confions à ta bienveillance.
Garde et protège tous ceux qui nous sont proches.
Un virus circule et menace les plus fragiles et les plus faibles d’entre nous.
Nous sommes désemparés, car nous savons que nous ne pouvons pas les protéger de tout danger.
Nous confions les malades à ta bienveillance, nous prions pour ceux qui sont en soins intensifs, ici dans notre région et partout à travers la planète.
Sois à leur côté avec ta bienveillance ; garde et protège-les.
Nous te rendons grâce pour tous ceux qui s’engagent dans les hôpitaux, les laboratoires, les cabinets de médecin et tous les lieux, dans la lutte contre la maladie et pour le bien-être et la santé de tous les malades. Sois à leur côté pour les protéger et leur redonner du courage.
Dans d’autres parties du monde, des guerres font rage, en particulier en Syrie... Nous entendons parler des réfugiés qui essaient d’échapper à la violence...
Sois à leur côté et soutiens tous ceux qui les accueillent.
Dieu de la vie, en Jésus Christ tu nous appelles et nous voulons te suivre.
Viens en aide à ton Église, à celles et ceux que tu appelles à ton service, à celles et ceux que tu veux rassembler.
Renforce leur courage et leur confiance, face aux craintes, fortifie leur pas sur le chemin qui semble difficile.
Tu ne veux pas Seigneur, que domine en nous un esprit de peur ;
Tu veux nous donner un esprit de force, d’amour et de courage, aujourd’hui et demain. 
Amen.

Communiqué de Emmanuelle Seyboldt


Communiqué de la pasteure Emmanuelle SEYBOLDT, Présidente du Conseil national de l’Eglise protestante unie de France - Paris, le 17 mars 2020, 12h00
Frères et sœurs,
En ces temps d’épreuve, en ces temps inédits, recevons la grâce et la paix de notre Seigneur.
Le Président de la République a annoncé lundi 16 mars de nouvelles mesures afin d’enrayer l’épidémie de Covid-19. A compter de ce mardi 17 mars à midi, tous les déplacements sont interdits (sauf nécessité alimentaire, médicale, et pour certaines professions dont la liste est reprise dans l’arrêté).
Cela signifie qu’il n’est plus possible pour notre Église de poursuivre ses activités, aucune réunion ni aucun culte ne pourront avoir lieu jusqu’au 31 mars. Comme je l’avais déjà indiqué, toutes les assemblées générales sont bien entendu repoussées.
Hier et ce matin, l’Union nationale a pris toutes les mesures nécessaires pour que la continuité des services soit assurée.
Le confinement est un défi : pour les pasteurs et les prédicateurs, comment vivre l’accompagnement des personnes endeuillées ? Ce qui semble possible, c’est l’accompagnement au cimetière, en respectant les distances et dans la stricte intimité familiale. Mais nous attendons encore les dernières consignes du gouvernement sur le sujet.
Dans tous les cas, il convient de s’en tenir aux directives des pompes funèbres, les indications pouvant varier d’une Préfecture à l’autre.
De nombreuses personnes sont et vont être touchées, malades ou accompagnant des proches souffrants, beaucoup sont angoissées par cette épidémie. Il est de la responsabilité de chacun d’être attentif à ceux qui nous entourent : téléphone, courses à faire pour les personnes à risque, et tout autre geste que nous pouvons imaginer pour briser l’isolement de ceux qui sont seuls.
Cette épidémie est un défi pour notre société : que la responsabilité, la solidarité et l’entraide prennent le pas sur les comportements insouciants et égoïstes.
Partout fleurissent des initiatives : chaînes d’appels téléphoniques, mails, vidéotransmission des cultes, sites internet mis à jour très régulièrement. La région Sud-Ouest propose que chacun vive un temps de prière à 18h tous les jours. Quelle belle initiative !  Enracinons-nous dans la prière afin de tenir dans la confiance pour les semaines à venir.
Frères et sœurs, je le redis, que notre prière porte les personnes malades et leurs familles, les endeuillés, les soignants qui se donnent sans compter. Que notre prière porte aussi tous ceux qui ont peur de la maladie, de la mort, tous ceux qui sont dans l’angoisse de perdre leur travail. Que cette épreuve révèle des trésors de solidarité et d’entraide.
Pour tous ceux qui sont arrêtés dans leur course quotidienne, que ce temps tout à coup donné ouvre de nouveaux possibles.
Pour les soignants soumis à une pression considérable, que leurs forces soient renouvelées, jour après jour.
Que le Seigneur accompagne chacune et chacun. Que ce temps d’épreuve nous conduise à nous en remettre à lui car « rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ, notre Seigneur. » En Lui est notre confiance.
Emmanuelle SEYBOLDT

dimanche 15 mars 2020

Prédication du pasteur C Jacon




Prédication du 15 mars à Périgueux
            Le texte proposé à notre méditation pour ce matin est un passage de l’épître aux Romains, les versets 1 à 8 du chapitre 5 :
            « 1 Justifiés par la foi, nous avons paix avec Dieu à cause de notre Seigneur Jésus-Christ 2 grâce auquel nous avons (à jamais) accès, par la foi, à cette grâce dans laquelle nous sommes établis. Aussi nous mettons notre orgueil dans l’espérance de la gloire de Dieu (que nous connaissons actuellement). 3 Non seulement (nous mettons notre orgueil dans cette espérance), mais nous mettons également notre orgueil dans les détresses (que nous connaissons actuellement), sachant que la détresse produit la persévérance, 4 que la persévérance (elle) produit un renforcement (de la foi) qui, à son tour, génère de l’espérance. 5 L’espérance ne peut être déçue car l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné. 6 Car lorsque nous étions faibles, Christ est mort pour les impies au moment voulu (par Dieu) 7 C’est à peine si un homme mourrait pour un juste ! Certes, pour Le Bon, le Parfait peut être que quelqu’un accepterait de mourir, 8 mais Dieu démontre son amour pour nous puisque Christ (le Bon !) est mort pour nous alors que nous étions pécheurs ».

            Chers frères et sœurs,
            Dans la période que nous connaissons, où certains cèdent à une panique irrationnelle, mais où beaucoup éprouvent une peur profonde, ressentent une inquiétude bien justifiée, car nous ne savons pas vraiment dans quelle situation nous sommes embarqués, les quelques versets de Paul nous rejoignent. Ils nous parlent. Il y est question de « détresses », « d’épreuves », mais aussi de « paix », d’« espérance », d’être « justifiés ». Quatre éléments me semblent importants à souligner.
1) L’épreuve
            D’abord, Paul parle de « tribulations », de « détresses ». On peut comprendre que Paul traverse des épreuves difficiles. Dans son contexte, il s’agit sans doute de la persécution. On sait qu’au premier siècle, les premiers chrétiens ont subi, de la part des Romains, une vague de persécution. C’est dans ce contexte qu’il dit aux chrétiens de Rome que « la détresse produit la persévérance, la persévérance le renforcement de la foi et le renforcement l’espérance ». Il ne faudrait pas comprendre de ces mots que l’épreuve est envoyée par Dieu pour nous permettre d’endurcir notre foi. Paul ne dit pas qu’il se « réjouit » de ces épreuves, comme certaines traductions françaises peuvent le laisser croire. Il dit qu’il s’en « glorifie ». Alors que d’autres se glorifient de leurs actes, de leur foi, du pouvoir de guérison qu’ils détiennent ou de leur capacité à « parler en langues », lui se glorifie de ce sur quoi il n’a aucun pouvoir. Alors que l’homme se glorifie de sa force, de sa sagesse, de sa situation dans la société, Paul met son orgueil dans ce qu’il ne contrôle pas. Comme pour bien affirmer que la seule gloire est à Dieu et que, nous ne pouvons, dans la vie, tenter de jour en jour à entrer dans une dé-maîtrise : sur nous-mêmes, sur les autres et sur les événements qui nous arrivent. L’enseignement de Paul est important pour nous aujourd’hui. Dans le contexte qui est le nôtre, il nous faut apprendre la dé-maîtrise. Accepter de ne pas pouvoir tout contrôler. Accepter qu’il y a dans la vie de l’incontrôlable, de l’inconnu. Mais dans cet incontrôlable, nous ne sommes pas seuls, nous ne nous débattons pas tout seul, ou toute seule. Il est là et renforce notre foi et notre espérance.
2) La paix
Ensuite, Paul nous dit que « nous avons » paix avec Dieu. Cette paix n’est pas l’absence de conflit. Ce n’est pas ce sentiment intérieur que l’on peut atteindre par des pratiques zen ou autres. C’est d’abord un événement : celui de la mort et de la résurrection de Jésus d’entre les morts. C’est dans et par cet événement que la paix a été établi. Une fois pour toutes. Pour cette paix, Dieu seul est à l’initiative. C’est une déclaration unilatérale de paix. Alors que d’habitude, c’est la guerre qui fait l’objet d’une telle déclaration, comme l’assassinat par Washington de cheik iranien Soleimani, avec la suite que nous connaissons, en Jésus-Christ, c’est une déclaration unilatérale de paix que Dieu lance. Par Jésus-Christ, nous avons accès à jamais à Dieu. Rien, ni nos doutes, ni nos éloignements, ni nos révoltes, ni nos craintes, ne peuvent empêcher Dieu de faire sa paix avec nous. La seule vraie difficulté, c’est que nous faisons souvent de la résistance. A la vérité : nous n’aimons guère avoir la paix sans l’avoir méritée ni conquise. Nous aurions aimé l’arracher au prix d’un long combat, où nos qualités de croyant, la pureté de notre foi, la sincérité de notre prière, notre persévérance dans la lecture des textes bibliques, auraient pu être reconnues. Nous aurions aimé que nos œuvres, nos engagements, dans l’Entraide, la Cimade, l’ACAT, puissent être pris en compte. Nous aurions aimé que Dieu ne puisse faire autrement que de fléchir le genou et d’accepter de faire la paix avec nous et grâce à nous. Le fameux contrôle, la fameuse maîtrise dont je parlais tout-à-l ’heure. Mais, il n’en est rien. La paix est unilatérale. Du coup, la balle est dans notre camp. C’est à nous d’accepter d’être aimé de manière imméritée et totalement déraisonnable. C’est à nous d’accepter et de vivre de cette paix.



3) Le « courage d’être »
            Et c’est là, précisément, que le bât blesse.  Une variante de notre texte, très bien attestée, par des manuscrits importants et de toute première qualité a, non pas un présent mais un subjonctif. Autrement dit : au lieu de la traduction traditionnelle « nous avons à vivre » nous pourrions comprendre : « Ayons la paix ». Autrement dit : « vivons la paix » qui nous est donnée. C’est là le plus difficile ! La paix qui nous est donnée, nous devons l’incarner dans nos vies, au quotidien, jusque dans les épreuves de nos existences. La paix dans tous ces combats intérieurs qui nous tenaillent, qui véritablement nous « bouffent » : le passé qui nous hante, les erreurs que nous ressassons, les culpabilités qui nous paralysent, nos orgueils qui nous empêchent de pardonner, les deuils qui nous brûlent le cœur…  Mais également la paix dans nos combats de tous les jours. Là, dans cette épreuve que nous connaissons actuellement. Oui, nous avons à vivre la paix jusque dans ces combats. Ou plutôt : la paix donnée par Dieu nous donne la force de vivre en paix ces moments. Le fait de savoir que je n’y suis pour rien dans cette paix, paradoxalement, me donne le courage de vivre les épreuves de la vie, non comme des punitions ou des châtiments divins mais comme des occasions pour témoigner de ma foi (cf Jean 9). La Paix donnée me donne le courage d’être au quotidien, de me relever quand les épreuves veulent me mettre à terre, de vivre debout, en sujet responsable de ses failles et de ses faiblesses, de ses convictions et de ses doutes car appuyé sur l’amour de Dieu que l’Esprit a déposé et dépose dans nos corps et nos cœurs.
4) Une paix diffuse
            Nous touchons ainsi du doigt le dernier point important de notre passage : la paix que nous avons et que nous avons à vivre, doit se répandre. Cette paix, nous ne pouvons-nous contenter de la vivre : il nous faut la communiquer autour de nous. Si Dieu s’est fait pacificateur en Jésus-Christ, nous devons à notre tour nous faire des apôtres en parole et en actes de la Paix. En paroles, en annonçant l’Evangile. En actes, en ayant des paroles apaisantes, des postures apaisantes, des prises de position apaisantes, et particulièrement dans le contexte que nous connaissons. En agissant concrètement pour la paix et la réconciliation des hommes. Là-bas au loin, pour des personnes que nous ne connaissons pas, mais aussi, et c’est sûrement le plus difficile, avec nos proches, les membres de notre famille, nos voisins, nos collègues, nos frères et sœurs dans la communauté. Amen.

vendredi 13 mars 2020

Assemblées Générales reportées


Important



Comme le conseil presbytéral, vous avez tous pris connaissance des consignes nationales données par le Président de la République.

Avec notamment: 
Limiter les rassemblements, Et pour les personnes de plus de 70 ans ou fragilisées par une maladie chronique, rester chez soi autant que possible.

Ces deux contraintes ont un très fort impact sur la vie de notre communauté,
mais,quelque soit notre avis personnel, nous avons à faire preuve de civisme et respecter ces consignes, qui n’ont de sens que si elles sont respectées par tous, afin de nous protéger les uns les autres.

Il serait incompréhensible que l’église ne montre pas l’exemple.

C’est pourquoi, le conseil et le bureau de l’Entraide ont pris la décision d’annuler les assemblées générales du dimanche 15 mars et de les reporter à une date qui sera fixée ultérieurement.

Le culte du 15 mars n’aura également pas lieu.

Toutefois, nous nous refusons à ajouter à l’angoisse très prégnante, une solitude des plus désespérantes. Le conseil va réfléchir à des moyens de conserver le lien et poursuivre des méditations spirituelles et partages d’évangile. Il nous faut être créatif et nous vous ferons part très prochainement des dispositions prises pour les activités des semaines à venir.


vous trouverez tout cela sur le site de la paroisse: 
https://www.eglise-protestante-unie.fr/perigueux-p80443


Merci de bien vouloir téléphoner aux personnes que vous connaissez afin que tout le monde ai bien l’information à temps.

Pour le conseil,
Stéphanie et Christophe.

Pour l'Entraide,
Magali et François

Report de l'AG de l'Entraide

Du fait de la situation sanitaire actuelle en France et suite  aux recommandations faites hier soir par le Président de la République , l'Entraide reporte à une date ultérieure son assemblée générale prévue pour dimanche 15 mars.

lundi 2 mars 2020

J M P des femmes 2020


Journée mondiale de Prière 

par les femmes chrétiennes

du Zimbabwé

 

Le 6 mars 2020, les chrétiennes du Zimbabwe invitent à la prière, à travers le monde. Elles s’appuient sur le texte du paralytique dans l’évangile de Jean 5, 2-9.
«-TOI, prends ton grabat et MARCHE» thème de la célébration 2020
Au Zimbabwe, la solidarité et l’entraide sont primordiales pour continuer à vivre. De nombreux enfants orphelins sont pris en charge par la communauté. Les femmes partagent le peu qu’elles possèdent avec leurs voisines. La foi de ce peuple est grande. Il garde espoir en une vie meilleure. Les églises et institutions œcuméniques travaillent auprès de la population pour aider à un redressement pacifique du pays.
La prière se tient dans120 pays et en France (près de 300 lieux).
La Journée Mondiale de Prière (JMP) est la plus grande initiative œcuménique de femmes chrétiennes de toutes traditions, elle est célébrée chaque année le premier dimanche de mars, dans plus de 170 pays. Elle a pris son origine en 1887 aux États-Unis, et s’est répandue en France à partir des années 1960. La charte de la JMP se décline en trois mots : s’informer, prier et agir.
Elle aura lieu à Périgueux, au temple, le vendredi 6 Mars 2020 à 18h30 et à la chapelle de Ribérac à 14h30.

Explication du tableau par l’artiste  Nonhlanhla Mathe
Le tableau représente la vie des personnes de la société zimbabwéenne. L’arrière-plan supérieur dépeint, de droite à gauche, la transition d’un passé sombre et difficile vécu par la nation, à un avenir plus prospère et prometteur. Dans la partie inférieure du tableau, la composition dépeint plutôt l’amour, la guérison et la réconciliation inspirés par l’histoire de Jean 5, 2-9a. La végétation représente la productivité économique potentielle puisque l’économie de la nation zimbabwéenne est essentiellement agricole.