Info rapide du 24 février 2014
ISSN 0766
- 4745 mars 2014 - mai 2014 N° 140
Témoigner pour faire vivre sa
foi
« La Réforme a été un formidable élan de témoignage, par la diffusion des Ecritures au plus grand nombre, par la responsabilité du sacerdoce partagée avec chacun, par l’immense effort de prédication sous toutes ses formes qu’elle a induit. Il n’y a pas de rencontre avec le Dieu vivant sans témoignage et il n’y a pas de témoignage sans témoin ».
Cette phrase
de Laurent Schlumberger (cf. texte qui suit) exprime le
souci du Conseil National de l’Eglise Protestante Unie de
revisiter la question du témoignage pour les membres de nos
paroisses. C’est dans cet esprit que le Pôle Formation de
notre Eglise propose à tous les consistoires en France
d’organiser une journée de réflexion sur cette question du
témoignage.
Cette journée intitulée « Je crois,
comment le dire » nous est proposée le samedi 15 mars à La Force. Elle
concerne tous les membres de notre Eglise. Vous trouverez
ci-après de larges extraits du message de Laurent
Schlumberger au synode de Belfort en 2012 ainsi que la
présentation de cette journée qui nous concerne tous.
Pierrot Munch
Témoigner pour faire vivre sa
foi
– Jalons
pour
une Eglise d’attestation
Extraits du message de Laurent
Schlumberger, président du conseil national au Synode commun
luthéro-réformé de Belfort en 2012. (Vous pouvez demander le
message complet au pasteur)
« Ecoute ! Dieu nous parle... »
Nous vivons d’une parole reçue : Dieu parle. Nous vivons
d’une parole partagée: Dieu nous parle. Nous vivons d’une
parole confiée : écoute, Dieu nous parle. C’est cette parole
qu’il nous faut attester aujourd’hui, une parole que nous
tenons pour fiable et certaine, puisque nous confessons
qu’elle a été crucifiée et qu’elle est ressuscitée. »
– Il
n’y a pas de témoignage sans témoin
Ce que l’on redécouvre dans nos deux Eglises
depuis une quinzaine d’années, c’est qu’il n’y a pas de
témoignage sans témoin. Bien sûr, nous ne l’avions jamais
oublié en théorie. Mais dans les faits, nous faisions bien
souvent comme si l’on pouvait s’en passer, ou comme si c’était
l’affaire de quelques uns, de quelques autres, mais pas la
mienne.
Ce qui nous conduisait vers cette sorte
d’abstention, c’étaient, pêle-mêle : une compréhension
paresseuse de la grâce de Dieu – la foi, c’est son affaire et
donc ce n’est pas la mienne ; un affadissement moral de
l’Evangile – ce qui compte, ce sont les valeurs sociales qu’on
en tire ; un respect mal placé de la liberté d’autrui – comme
si la liberté de conscience était grandie par le mutisme
plutôt que par le partage des convictions ; d’autres raisons
encore.
Nous en venions à oublier cette affirmation
si simple, centrale et fondatrice : Dieu qui, en effet, seul
suscite la foi, a choisi de ne pas le faire sans nous. Cette
affirmation est simple ; l’apôtre Paul la formule ainsi pour
les Romains auxquels il écrit : « Comment croire au Seigneur
si on n’a pas entendu parler de lui ? Et comment entendre
parler de lui si personne ne l’annonce ? » (Rm 10, 14).
Cette affirmation est centrale : les Ecritures
toutes entières montrent que Dieu ne rencontre jamais les
humains
sans parole humaine. Cette affirmation est
fondatrice :
fondatrice de l’Eglise qui
n’existe que dans la mission, et fondatrice plus
particulièrement de notre
tradition, issue de la Réforme. Car la Réforme a été
un formidable élan de témoignage, par la diffusion des
Ecritures au plus grand nombre, par la responsabilité du
sacerdoce partagée avec chacun, par l’immense effort de
prédication sous toutes ses formes qu’elle a induit. Il n’y a
pas de rencontre avec le Dieu vivant sans témoignage et il n’y
a pas de témoignage sans témoin.
– Le
risque de chercher à se faire un nom
Recevons ces encouragements comme une
stimulation ! J’allais dire : comme une bénédiction. Et
veillons à ce qu’ils ne nous endorment pas, en nous faisant
verser dans les trois ornières qui sont classiquement sur
notre chemin, les trois tentations qui nous guettent plus
particulièrement :
F L’ethnoprotestantisme,
qui enferme : cette survalorisation de l’histoire, du clan,
des cousins.
F Le
ni-ni, qui appauvrit : ni catholiques, ni évangéliques, voilà
ce que nous ne sommes pas et contentez-vous de cela.
F L’orgueil
identitaire, qui défigure : nous serions, nous les bons
protestants, les historiques, les vrais.
De ce dernier point de vue, il faut le
souligner et le répéter : l’Eglise protestante unie n’est pas
l’Eglise protestante unique. Si nous valorisons les traditions
luthérienne et réformée au sein même de l’Eglise unie, ce
n’est pas pour dénier la diversité protestante autre que
luthéro-réformée, qui existe depuis le XVIème siècle et qui
continuera d’exister.
– Témoigner
en
clair
Nous pouvons nous
rappeler que la caractéristique du témoin, selon le Nouveau
Testament, c’est la « parrhèsia ». Ce mot grec aux
significations multiples qualifie l’attitude de Jésus et des
apôtres lorsqu’ils partagent la parole de Dieu. Ils le font
avec parrhèsia, c’est-à-dire ouvertement, nettement,
publiquement, sans ambages, en toute franchise, à découvert,
en confiance, ou encore : en clair.
Si vous allumez « Canal Plus » et que vous
n’avez pas de décodeur, le signal est brouillé, inaudible et
invisible. Trop souvent et sans forcément s’en rendre compte,
les protestants que nous sommes se contentent d’un message
codé, accessible aux seuls abonnés. La parrhèsia, c’est
« Canal Plus » en clair.
C’est renoncer à l’étroitesse du club et
sortir à découvert. C’est faire confiance au Seigneur puisque
c’est lui qui nous envoie. C’est oser parler et agir, car nous
semons et Dieu fait croître. C’est renoncer à l’esprit de
timidité pour explorer les chemins ouverts par l’esprit de
liberté.
Laurent Schlumberger
Je
crois ! Comment le dire ?
Journée organisée par le consistoire de Dordogne
Le 15 mars 2014 de 9h30 à 16h30 à
l’Agora de la Fondation John Bost, rue du
Stade
Trouver ensemble
les
mots pour
témoigner
Constats
– « Evangélisation » et
« témoignage » sont des mots qui font problème.
– Ils mettent parfois mal à
l’aise les protestants « classiques », personnellement ou
communautairement, quand ils sont perçus comme synonymes de
« prosélytisme » : notion qui provoque du rejet dans la
société française d’aujourd’hui y compris dans nos Eglises.
– Témoigner ? De quoi ? Pourquoi ?
– Qui sommes-nous pour oser
« témoigner » ?
– N’est-ce pas un manque de
respect ? du fanatisme ?
– Quelles sont les différentes
conceptions du témoignage et de l’évangélisation ?
– Y a-t-il un « bon »
prosélytisme ?
– Que trouvons-nous dans le
Nouveau Testament à ce sujet, et comment faire ?
But de la rencontre
Nous aborderons ces questions et d’autres
sous forme d’ateliers pratiques.
Le but est que chacun puisse repartir avec des idées
plus claires avec un peu plus de confiance et de joie pour
dire sa foi !
Quelques précisions
Cette journée est proposée à tous les
membres de nos Eglises et
ceux qui le souhaitent. Elle sera animée par des membres du
Pôle National Formation de l’EPUF et des membres de l’équipe
d’animation régionale. La langue parlée sera le français
courant.
Déroulement de la journée
On commencera et on finira à l’heure !
¦ A partir de 9h30 : Accueil
¦ 10h00 : Ouverture, temps de
recueillement
¦ 10h15 : Exposé d’introduction
¦ 10h45 : Approche de textes
bibliques en groupe : ce qui permet la rencontre
¦ 11h30 : retour des groupes,
première synthèse
12h30 : repas tiré des sacs
¦ 14h00 : En groupe : comment je suis
venu à la foi ?
¦ 15h00 : Ateliers de mise en
situation
¦ 16h00 : Bilan de la journée, suite
à donner
¦ 16h30 : Prière finale et dispersion
Inscription auprès de Françoise
Crespin
Les chrétiens persécutés
La persécution de nos frères et de nos sœurs
ne cesse d'augmenter. De nouveaux pays sont atteints tels la
République de Centrafrique, la Syrie. L'or du
pétrole irrigue les mouvements musulmans extrémistes qui sont à
l'origine de la plupart des persécutions recensées (38 sur 50).
Pourtant, au milieu de cette tempête de
catastrophes et de massacres, des Chrétiens manifestent
admirablement leur foi. Ainsi, les témoignages qui suivent :
«
Je sais que Dieu est à l'œuvre » en Egypte
– Au
cœur de la tempête, un responsable chrétien
égyptien écrit à Portes Ouvertes
« Nous avons besoin d'un miracle
pour pardonner et aimer nos ennemis alors que nous sommes
haïs et rejetés, pour que les cœurs brisés soient guéris et
que chaque chrétien égyptien réalise que les promesses de
Dieu sont infiniment plus grandes et fortes que ce que nous
subissons aujourd'hui. Je sais que Dieu est à l'œuvre dans notre
pays. Mais devant toutes ces atrocités je me demande comment
je vais aider mes frères et sœurs à regarder la situation à
travers les yeux de notre Seigneur car ses plans sont
merveilleux.»
– A
Bangui, l'archevêque Dieudonné Nzapalianga
« Ce n'est pas la haine qui aura le dernier
mot, mais l'amour. Ce n'est pas la mort qui aura le dernier
mot, mais la vie. »
– En
Egypte encore
Une
église est attaquée par des fanatiques musulmans, mais
protégée par un cordon de musulmans modérés qui s'opposent aux
assaillants. Le prêtre sortant de cette église demande aux
musulmans modérés de rentrer chez eux en disant :
« aucun bâtiment n'a plus de
valeur qu'une vie ».
Aucun
média
ne se fait l'écho de ces actes de foi et de courage par
lesquels le Seigneur est glorifié. Nos prières participent de
ce combat de la foi.
Pour
ceux
qui le peuvent et le souhaitent, je ne saurais trop conseiller
d'aller sur le site internet de « Portes Ouvertes » et de vous
abonner à « Fil Rouge » qui transmet les nouvelles de l'église
persécutée toutes les semaines. Pour ceux ou celles qui ne
disposent pas d'internet, je suis à leur disposition pour leur
fournir sur demande, une copie des principales informations ou
bien de leur fournir les demandes écrites d'abonnement.
Richard
Niney
Semaine de prières pour l’unité des
chrétiens
Article rédigé par Maïté Aublé, Roberte
Mérian et Pierrot Munch
Célébrations œcuméniques
– A
Ribérac le 18 janvier 2014
Célébration œcuménique à Ribérac, de gauche à droite : Sheila Marshal, Warden anglicane ; Pierrot Munch, pasteur EPUDF ; Révérend Brian Davies prêtre anglican ; p. Michel Robert, prêtre catholique
Une cinquantaine de personnes est présente,
catholiques, anglicans, protestants. La cérémonie a été préparée
à partir du canevas envoyé par le Canada ; cette année la
prédication est faite par notre pasteur Pierrot. Elle est
appréciée par tous. Comme tous les ans, une partie de la
cérémonie est en anglais et les chants sont choisis par les
trois communautés, accompagnés par une guitare et une flûte
traversière. Cette cérémonie est suivie d'un goûter. (Maïté
Aublé)
– A
Montpon le 21 janvier 2014
Une cinquantaine de personnes est présente,
des catholiques et des protestants. Nous sommes accueillis par
un buffet dinatoire aussi beau que bon, puis la cérémonie a
commencé. Elle est basée sur le Notre Père, plus
particulièrement sur la phrase "ne nous soumets pas à la
tentation" et sa nouvelle traduction "ne nous laisse pas entrer
en tentation".
L'assemblée est divisée en quatre, chaque
groupe devant répondre à deux questions : "est-ce que vous étiez
dérangés par la demande formulée jusque là ?" puis "quels sont
les enjeux de ce changement de traduction ?".
A la fin de la cérémonie, dans un temps
d’échange, Pierrot a été interrogé sur la bénédiction lors de
remariages de couples et sur la question de la « présence
réelle » dans la Sainte Cène. (Maïté Aublé)
– A
Périgueux
Célébration œcuménique à Périgueux dans la chapelle Ste Marthe
C’est avec un grand plaisir que nous avons
découvert la jolie chapelle des Sœurs de Sainte-Marthe de
Périgueux, où nous a réunis, le 23 janvier, la prière pour
l’unité. Sœur Myriam a prononcé quelques mots d’accueil :
« Sentez-vous chez vous ! ». Nous étions nombreux autour de
plusieurs prêtres catholiques, de pasteurs et du révérend Paul Vrolijk
chapelain de l’Eglise Anglicane.
Nous avions un invité exceptionnel en la
personne du Père Yannick Bonnet, prêtre catholique du
Puy-en-Velay, veuf, père et grand-père.
Le thème choisi cette année était : « Le
Christ est-il divisé ? ». Lecture a été faite de l’Epitre de
Paul aux Corinthiens (1, 1-17) : « Frères, qu’il n’y ait pas de
divisions parmi vous, soyez bien unis dans un même esprit et
dans une même pensée. »
La prédication du Père Bonnet a porté
essentiellement sur l’Evangile de Marc (9, 33-37) : « Qui est le
plus grand ? »
Nous avons prié pour chacune de nos Eglises,
avons dit le Notre-Père en anglais, l’avons chanté en français
puis, avec le Père Martin de la Roncière nous avons dit le Credo
dans sa « version longue » d’avant la Réforme.
La célébration 2013 ayant été préparé par le
Canada, c’est par une prière originale – rite traditionnel des
Indiens du Canada – que nous avions débuté le culte : tournés
successivement vers les quatre points cardinaux, nous avons
rendu grâce à Dieu pour les dons qui nous viennent de chacun
d’eux, puis avons tourné les yeux vers le Ciel et vers la Terre.
Grâce, sans doute, à la présence de la
chorale œcuménique « Chanter ensemble » nous avons chanté avec
beaucoup de ferveur. « Venez le célébrer… Père unis nous
tous…Tournez lez yeux vers le Seigneur et rayonnez de
joie !... ». Après la bénédiction finale, prononcée par le Père
Roger Barret – toujours fidèle – des tables garnies de bonnes
choses nous attendaient dans la pièce à côté.
Un mot encore pour saluer les Sœurs de
Sainte-Marthe qui nous ont reçus dans leur maison et ouvert leur
chapelle avec beaucoup de gentillesse.
Merci ! (Roberte Mérian)
Echange de
chaire
Un échange de chaire les 25 et 26 janvier a permis au pasteur de
témoigner de la Parole devant une église pleine, lors de la
messe à l’église St Martin le samedi. L’accueil très chaleureux
des prêtres qui ont invité le pasteur à prendre place près de
l’autel, n’a pas empêché la douleur de l’impossibilité de
communier ressentie par des membres de la paroisse protestante
venus accompagner le pasteur. La communauté catholique présente
a résonné très positivement aux propos du pasteur témoignant du
rayonnement du pape François et de l’appel du Conseil Pontifical
pour la promotion de l’unité des Chrétiens à ce que Catholiques
comme Protestants fêtent les 500 ans de la Réforme en 2017.
Au temple, le lendemain, le père Jean-Marc
Nicolas était invité à assurer la prédication, très appréciée,
lors du culte. A partir du texte de Mathieu 4 sur la première
prédication de Jésus, il a appelé les chrétiens à une
réorientation de leur vie non pas vers un « au-delà », mais vers
un « en-dedans » et à s’émerveiller des possibles plutôt que de
se désespérer des impossibles. Plusieurs amis catholiques
l’avaient accompagné et, pour certains, découvraient pour la
première fois un culte protestant. Nous les remercions pour leur
participation.
Soirée de prière
Des Eglises de Périgueux, membres du Conseil
National des Evangéliques de France (CNEF) ou de la Fédération
Protestante de France (FPF) se sont données
rendez-vous le 28 janvier pour une soirée de prière dans les
locaux de l’Eglise Evangélique le Salut à Trélissac. Ainsi
étaient accueillis les Adventistes (FPF) les Libristes (FPF et
associés au CNEF) les Pentecôtistes (CNEF) et les Réformés
(FPF).
Une soirée en trois temps : louange et prière,
présentation des 5 communautés et prédication du pasteur Pierrot
Munch sur 1 Corinthiens 12, l’image du corps pour parler de
l’Eglise. Aujourd’hui dans le monde, 2 protestants sur 3 sont
évangéliques ce qui est probablement la proportion à Périgueux
et dans le Nord de la Dordogne. C’est un enjeu
important que toutes les facettes du Protestantisme puissent se
connaître.
Hélène Salé, présente à la soirée témoigne :
« Je suis venue avec des jugements et des idées de « TF1 », j'ai
découvert des personnes accueillantes pleines d'amour et de
partage, avec de gros problèmes d'isolement, de discernement sur
le réel. Le jeune homme avec qui j'ai parlé sort de la drogue,
de l'alcool et de la rue. Leur foi est profonde,
elles attendent beaucoup de Jésus et de leurs pasteurs et ne
veulent pas être classées secte !
Elles étaient
perdues, malgré les aides sociales diverses (ainsi la société se
donne bonne conscience : nous ne les écoutons pas et les
rangeons dans une catégorie). Elles cherchaient l'altérité et un
cadre spirituel conforme à leurs attentes. Elles les ont trouvés
dans les églises évangéliques : tout en gardant nos
spécificités, ouvrons la porte de nos temples et de nos
activités. »
1-2 février : WE Caté au Festival
international de la BD à Angoulême consistoire de Dordogne
avec Brive
Vingt cinq jeunes de 11 à 15 ans avec 7
accompagnateurs adultes (5 pasteurs) ont été accueillis par la
paroisse de L’EPUF d’Angoulême qui nous a logés et nous a préparé un dîner
remarquable grâce aux talents culinaires de Paul et Frank,
paroissiens passionnés de cuisine mettant régulièrement leur
talent au service des autres. Un beau témoignage rendu à Celui
qui s’est fait le serviteur de tous.
Samedi après-midi, visite du Festival de la BD Chrétienne,
au temple et dans deux églises de la ville. Occasions
de découvrir la créativité des auteurs chrétiens pour mettre le
message de vie de la Bible à la portée du plus grand nombre, en
particulier des jeunes. Occasion de rencontrer des auteurs pour
faire dédicacer un dessin. Une famille un peu fatiguée, venue au
Festival, débarque par hasard au temple samedi en fin
d’après-midi et regarde les expos : « Nous avons visité
plusieurs espaces de la BD et somme toute, les dessins et les
messages sont assez sombres. Ici, c’est différent… ».
Au temple, le dessinateur du Grand plongeon (un
nouveau matériel EPUF de catéchèse pour toutes les générations,
autour de questions sur le baptême), le dessinateur Séan anime
un temps de découverte de son sujet favori : dessiner des
moutons. Il montre de manière très convaincante combien un ou
deux petits traits peuvent faire passer un mouton de la joie à
tristesse ou à la colère. Il apprend ses
techniques de dessins aux jeunes et leur lance des défis :
illustrer « il vous faut naître d’en haut ». Naître de la
dernière pluie ? Tomber des nues ? Pousser sur un arbre ? Les
jeunes donnent libre court à leur créativité…
Jérémie : « J’ai aimé
l’exposition avec le…sodabar libre ! Et dessiner les
moutons, c’était instructif. »
Martin : « pour « naître
d’en haut », c’est moi qui ait fait les bébés qui poussent
dans les arbres. »
Le soir, une veillée un peu particulière : au
Festival de la BD il faut dessiner ! Les jeunes sont invités à
dessiner leur blason. Après une série de questions sur leurs
goûts, leurs aptitudes, leurs relations importantes… ils sont
invités à représenter sur un blason, de manière symbolique, des
éléments qui parlent de leur personnalité. La concentration et la réflexion sont
impressionnantes. Ensuite, ils se retrouvent par groupe de cinq
pour se présenter à travers leur blason.
Un chant rassemble tout le monde : « C’est toi
Seigneur qui nous unis ». Puis Elisabeth lit la « Lettre d’amour
du Père » une série de versets bibliques plus ou moins
paraphrasés qui expriment la bonté et l’engagement de Dieu vis à
vis de nous. Gérard nous aide à conclure la soirée par une
prière chantée : « Père unis nous tous » et par le Notre Père.
Célia : « on a appris
pas mal de choses sur tout le monde. J’ai pleuré quand on
nous a lu le texte un peu bizarre, avec la bougie au milieu,
après avoir répondu aux questions. »
Sarah : « c’était bien
On était avec d’autres gens ! »
Romane :
« On
a visité plein de choses et on a appris à se connaître
soi-même et avec les autres. »
Après une nuit un peu courte, mais pas trop…,
RV pour le culte commun aux réformés et aux libristes. Une
tradition, puisque le temple sert de lieu d’exposition. Les
jeunes découvrent un culte accompagné au piano, à la batterie et
à la
guitare. Une qualité de musique pour un beau
panel de chants contemporains et traditionnels. Et en plein
milieu : coupure de courant. Il n’a jamais été rétabli ! Plus de
sono, plus de vidéo projection, plus de guitare électrique…
Et pourtant le culte continue dans la bonne
humeur et la mémoire à trous pour les paroles des chants… Une
prédication interactive sur les figures de « héros sauveurs »
dans la BD en résonances avec la figure de Jésus Le Sauveur. Les
jeunes du caté s’avancent pour donner un chant gestué : « Il n’y
a personnes comme Jésus », entendu à Protestants en fête.
Pierre : il y a avait une
bonne ambiance (l’ambiance ne manquait pas ! Célia)
Nathan : les spaghettis
bolo, c’était bien !
L’après midi du dimanche est consacrée à la
visite du « grand » Festival au milieu de dizaines de milliers
de visiteurs venus de toute la France et de bien au-delà. Parmi
eux, qui sait que le « trio de passionnés » de BD qui a fondé le
Festival, dans les années 70, était un trio de 3 copains
scouts ?
Ils étaient animés par les valeurs du
scoutisme inspirés de l’Evangile : faire partager leur passion,
animer et faire se rencontrer les gens, se serrer les coudes
pour construire quelque chose ensemble. Ils n’avaient pas l’idée
d’un Festival chrétien. S’ils avaient créé directement le
Festival de la BD Chrétienne, gageons que
celui-ci aurait un bien faible rayonnement. Alors que le
Festival de la BD Chrétienne, dans l’écrin du
« grand » Festival draine des milliers de visiteurs qui ne
seraient jamais venus autrement. Les stratégies du ciel sont
toujours extraordinaires, lorsqu’on les relit après coup…
Agathe : « on m’a
confisqué mon téléphone (snif). Même si c’est la 2ème fois
que je viens, j’en ai bien profité. »
Martin : « Ce qui me
reste ? 5 cents ! Les BD et les produits dérivés comme les
T-shirts sont chers ! »
Benjamin : « il y a des auteurs qui
viennent le jeudi et le vendredi et je n’ai pas pu avoir de
dédicace de ceux que j’espérais. Mais j’ai aimé dessiner les
moutons. »
Julien : J’ai aimé
rencontrer des auteurs et des dessinateurs de BD.
Nicolas : « je pense que
le Festival doit être plus intéressant si on a plus le
temps. En 4 heures, on a l’impression d’être dans un immense
supermarché de BD, alors qu’il y a des conférences et des
démos intéressantes. »
Peter : « La star du WE
était David comme personnage et héros de BD ! »
Lydie et
Laetitia :
« Les petits groupes c’était bien ! Le salon de la BD, c’est
trop cool : jamais vu autant de BD ! »
Pierrot Munch
Le Tourisme et notre Temple
Comme c’est maintenant devenu une habitude,
Martine Balou, de l’Office du Tourisme de la Ville de
Périgueux, a inclus dans les visites des sites de Périgueux
qu’elle organise la rue Antoine Gadaud,
anciennement rue Féletz,
et le Temple.
Mardi 7 janvier donc, quelque 25 personnes,
toutes de Périgueux et environs, sont venues avec elle et j’ai
pu les accueillir et leur faire un bref exposé sur le Temple
depuis sa construction, sur la Paroisse et son
histoire, sa dissémination sur un grand territoire, et la
période de la guerre avec les réfugiés alsaciens et autres.
Je leur ai aussi résumé la fusion qui a donné
l’Eglise Protestante Unie de France. Les visiteurs ont paru
intéressés, ont posé quelques questions et la plupart ont admis
n’avoir jamais pénétré dans le Temple ni connaître l’histoire
des Protestants à Périgueux.
Robert Kaminker
Nouvelles de l'Entraide
En ce début d'année, nous continuons les
actions menées en 2013 grâce à vos dons et espérons, tout au
long de celle-ci épauler plusieurs
personnes en difficulté.
L'assemblée générale de l'Entraide se
déroulera le dimanche 16 mars 2013. Comme pour toute
assemblée générale d'association, seuls les membres cotisants
peuvent participer aux votes c'est pourquoi nous aimerions qu'un
plus grand nombre de paroissiens le deviennent !
La cotisation n'a pas changé depuis plusieurs
d'années. Lors de notre réunion de bureau du 30 janvier en
présence de Edileuza Gallet, déléguée Régionale de la Fédération
de l’Entraide Protestante du Sud-Ouest, nous avons décidé de
l'augmenter de deux euros. Elle passera donc de 10 à 12 euros
pour l'année 2014.
L'Entraide est une mission de l’Église,
nous comptons sur votre participation et votre soutien.
L’équipe de l’Entraide
Billet du trésorier fin décembre 2013
Nous avons pu boucler le budget 2013 avec un
dépassement des dépenses, certes, mais aussi des recettes ce qui
ramène le déficit final à 3 680 € ; le montant des travaux de la
maison paroissiale s’élève à 10 932 € (tel qu’envisagé lors de
la journée d’Eglise en juin) alors que l’on avait prévu 6 000€
au budget prévisionnel en février. La trésorerie nous le
permettait et le résultat est donc satisfaisant.
Merci à tous d’avoir été au rendez-vous à la
fois sur le terrain, et dans le cœur.
Il ne faut cependant pas se relâcher car cette
année a été aussi exceptionnellement fructueuse en offrandes
lors des cérémonies.
Rendez-vous à l’assemblée générale pour détails
et explications.
Le trésorier Jacques Tychyj
« Ne nous lassons pas de faire le bien ;
car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous
relâchons pas » Galates 6, 9
Des nouvelles du conseil presbytéral
(CP)
» Réunion
du
16 novembre 2013
La liste des 141
membres inscrits à l'association cultuelle sera affichée pour le
1er décembre afin de permettre à ceux qui ne le sont pas de le
faire avant la fin de l'année. Pour faire vivre le premier axe
du Projet d'Eglise (appelé dorénavant feuille de route), le CP
va inviter durant l'année 2014 des représentants de groupes
paroissiaux : l'Entraide, les animatrices de caté, de l'Ecole
Biblique, du groupe de jeunes et des membres du groupe de
parents ainsi que des personnes pour leur engagement œcuménique.
Toujours dans l'esprit de ce premier axe, le CP propose que 2 ou
3 membres du CP assistent à des cultes dans des ecclésioles.
Le CP souhaite inviter Bernard Dugas (du Pôle
National Formation de l’EPUF) à la journée paroissiale du 29
juin 2014 pour présenter et parler
des enjeux et des défis de l'EPUF aujourd'hui. La Paroisse de
Périgueux accueillera la fête de la Réformation le 19 octobre
2014.
» Réunion
du
13 décembre 2013
Le conseil a reçu les pasteurs Alain
Pélissier, président du conseil régional et Eric de Bonnechose
pour l’évaluation du ministère du pasteur au cours de la 6ème
année. A l’issue de l’évaluation, le conseil presbytéral a
proposé au pasteur Pierrot Munch de s’engager pour un second
mandat et a invité le pasteur Alain Pélissier à l’Assemblée
Générale du 16 mars prochain.
» Réunion
du
11 janvier 2014
Le CP a rencontré
l'Entraide représentée par Magali Guibert. Une soirée couple est
programmée le 14 février pour favoriser le dialogue en couple, rendu difficile par la vie
contemporaine. Une journée de formation consistoriale ouverte à
tous, sur le témoignage, aura lieu le samedi 15 mars 2014 à la Fondation
John Bost.
L'aménagement d'un espace pour petits enfants au
fond du temple est à l'étude pour pouvoir accueillir les petits trop jeunes pour aller à
l'Ecole Biblique. Les premières visites de membres du CP dans
les ecclésioles ont commencé avec beaucoup de plaisirs partagés.
Plusieurs membres du conseil cherchent une salle pour la journée
de la Réformation.
NB : A la suite de la demande de l’Entraide, le
CP propose que cette année, une seconde offrande destinée à
l’Entraide puisse être proposée lors des cultes de Pâques, de la
journée d’Eglise en juin et du culte de rentrée.
Maïté Aublé
Adresses utiles
Maison Paroissiale : Pierrot Munch
(Portable 06 75 11 31 80)
Temple : 20 bis rue Antoine Gadaud 24000
Périgueux
Toutes les infos sont sur le
Blog de la paroisse : http://erfperigueux.blogspot.fr/
La
CLEF, Bulletin de l’Église protestante unie de Périgueux.
Prochain numéro en juin 2014
Carnet
Nous
nous unissons à la joie de :
» Virginie
BOIS
et Gérard VAZQUEZ demeurant à Périgueux et qui ont reçu la
bénédiction de leur mariage le 14 décembre 2013 au temple de
Périgueux.
» La
famille LEPREUX. Félicitations à Maggy et
Cédric chez qui est né Amaury le 7 Novembre 2013. Amaury est
l’arrière petit-fils de Colette ROPARS !
Cultes à Périgueux avec Ste Cène à 10h30
au temple
2
mars...........................
30 mars...................
20 avril (Pâques)
4
mai.............................
18 mai.....................
1er juin
Tous les autres dimanches, le culte est sans
Ste Cène, à 10h30 au temple (sauf exceptions qui sont
notifiées).
Cultes en dissémination
Montpon
à 18h00.......... 27
mars................ 17
avril................. 22
mai
Vergt
à 15h30............... 18
mars................ 15
avril................. 20
mai
Cubjac
à 15h (chez Mme Ruth Noël).........
5 mars..................
2 avril................
28 mai
Ribérac
à 17h45 (Chapelle de l’hôpital)...... 21 mars................ 11 avril.............. 23 mai
Cultes et événements particuliers
¦ Vendredi
7 mars
Au temple de Périgueux, Journée Mondiale de Prière
(JMP) à 18h30 jusqu’à 19h30 - Prière œcuménique
A la Chapelle de l’hôpital de Ribérac, Journée Mondiale de Prière
(JMP) à 16h - Célébration œcuménique
¦ Samedi
15 mars
A la Force, de
9h30 à 16h30 : Journée de formation consistoriale ouverte à
tous : « Nous croyons, comment le dire ? »
¦ Dimanche
16
mars
Au temple de Périgueux, culte liturgique à 10h
suivi des Assemblées Générales de l’Eglise Protestante Unie et
de l’Entraide Protestante de Périgueux à 10h30
¦ Samedi
29 mars
A la Force, de
9h30 à 16h30 : Journée de formation consistoriale pour les
prédicateurs. Thème : la sainte Cène
¦ Samedi
29 mars
Repas
« éducation » à 19h00 chez les Munch, pour tous les parents
(seuls ou en couples) de jeunes enfants et d'adolescents. Se
renseigner auprès du pasteur.
¦ Dimanche
20 avril
Au temple de Périgueux, célébration du culte
de Pâques à 10h30 - baptême de Sybille Chemaly
¦ 13
mai au 16 mai
Les Voix de la Bible : détail en page suivante
¦ Dimanche
29 juin
Fête
de la paroisse (lieu à définir) : Culte, repas, animation de
10h30 à 16h
Ecole Biblique et Caté au Temple de
Périgueux (10h15 – 11h45)
Séance
à 10h30 avec un accueil à partir de 10h15 au temple
9
mars.............................................
23 mars
6
avril..............................................
11 mai...........................
22 juin
– Evénements
particuliers
pour les catéchumènes
Dimanche
25 mai : Journée Régionale pour les jeunes du caté et les
enfants de l’Ecole Biblique à Peyreguilhot (sur la commune de
Laparade 47260 à 15 km de Tonneins)
Dimanche
8 juin : Culte de Pentecôte avec baptême et confirmations des
catéchumènes
Etudes Bibliques à la Maison
Paroissiale de Périgueux
– Après-midi
de
15h30 à 17h00 : Parcours Evangile de Marc
19
mars.........................
16 avril.......................
21 mai
– Soirée
de 20h30 à 22h00 : Premiers pas dans la Genèse
28
mars.........................
2 mai..........................
13 juin
L’étude biblique est ouverte à tous, quelle
que soit votre culture biblique. L’essentiel est le désir de
mieux connaître Dieu dans sa Parole.
Etudes Bibliques œcuméniques
Ribérac
19h (au Foyer Guy de Larigaudie)...... 21 mars................ 11 avril........... 23 mai
Périgueux
20h (à la Maison diocésaine).......... 11 mars................ 8
avril............. 13
mai
Autres
dates pour Périgueux en 2014 : 17 juin
A Périgueux, les séances portent sur des
textes choisis de l’Evangile de Jean.
Les Voix de la Bible
L’événement se déroulera du 13 au 16 mai.
Lecture œcuménique de la Bible en continue
(24h/24) à la Cathédrale Saint Front de
Périgueux et de nombreuses animations autour de cet événement
– Mardi
13 mai
» 19h00 :
Célébration œcuménique d’ouverture à la Cathédrale
» Soirée :
Projection d’un film et suivi d’un débat au Cap Cinéma de
Périgueux
– Vendredi
16 mai
» 19h00 :
Célébration de Clôture à la Cathédrale
» 19h45 :
Soirée œcuménique des jeunes
– Sur
les trois jours
» Exposition permanente : « La
Bible fait son cinéma » - Analyse de 10 films grands publics
inspirés de la Bible
» Mini-conférences
Méditation
Ce
vendredi-là !
A toi je peux bien
le dire, Seigneur :
il y a des jours
où le brouillard me submerge,
des jours
hermétiques, sans avenir,
où tu n’en finis
pas de t’effacer
derrière les
décors de mon histoire
Mais je crois, oui
je crois
que tu étais au
rendez-vous sur la colline,
présence invisible
dans le brouillard
de ce Vendredi-là !
Alors m’envahit le
cri de Jésus dans la nuit,
et quelque chose
monte en moi
que je voudrais
aussi crier
Prête l’oreille,
Seigneur,
à ce cri que j’ai
si longtemps étouffé
parce qu’il ne
fallait pas,
parce que je ne
voulais rien montrer,
parce que personne
n’entendait !
Je crois, oui je
crois
que tu étais au
rendez-vous sur la colline,
présence invisible
dans le brouillard
de ce Vendredi-là !
Alors me revient
le souvenir des ténèbres
et je m’y sens
englouti-e avec le Christ
Mais les ténèbres
ont pris fin, parole d’Evangile :
elles ont duré
« de la 6e à la 9e heure »
Plante en moi,
Seigneur, ce souvenir vivant :
à la 9e heure, tu
as déchiré la nuit
et Jésus est entré
dans la Vie...
Et l’heure vient
où ma nuit prendra fin
Car je crois, oui
je veux croire
que tu étais au
rendez-vous sur la colline,
présence invisible
dans le brouillard
de ce Vendredi-là !
Pasteure Lytta Basset
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