Eglise Protestante Unie de Périgueux

Eglise Protestante Unie de Périgueux
Culte le dimanche à 10H30, 20 bis rue Antoine Gadaud Coordonnées GPS: N 45.11.13 - E 00.43.05

lundi 17 avril 2017

Message du Conseil des Eglises Chrétiennes



Message du Conseil des Églises Chrétiennes en France suite aux attentats contre les chrétiens Coptes d’Égypte, dimanche des rameaux, le 9 avril.
 Pour les chrétiens coptes d’Égypte, le dimanche des rameaux est le jour d'entrée dans ce qu'ils appellent "la semaine de la passion". Ce dimanche 9 avril 2017 leurs communautés de Tanta et d'Alexandrie, ainsi que leur pape Tawadros 2, ont été à nouveau les cibles d'attaques effroyables et préméditées de la part de Daech.
Le Conseil d’Églises chrétiennes en France assure les coptes du soutien des chrétiens de France et de leur prière pour tout le peuple égyptien. Dès aujourd'hui nous entrons tous dans la semaine sainte et vivons en union avec tous nos frères chrétiens persécutés et martyrisés, la passion du Christ. Que la date de Pâques commune cette année à tous les chrétiens soit l'occasion partout d'annoncer ensemble la Bonne nouvelle  de la résurrection du Christ, fondement de notre Foi et de notre espérance, en solidarité avec nos frères coptes.
Métropolite EMMANUEL, Mgr Georges PONTIER, et le Pasteur François CLAVAIROLY, coprésidents du Conseil des Églises Chrétiennes en France.

vendredi 14 avril 2017

Agenda EPUF avril 2017




Vendredi Saint à Périgueux



Vendredi 14 avril 2017, Entre 12h 30 et 13h 45, Anglicans, Catholiques, Orthodoxes, Protestants se sont retrouvés à la Cathédrale Saint Front pour un temps de prière. Nous avons pu prier, chanter, et lire, écouter, partager tous ensemble le récit de la passion selon saint  Jean.
Après les lectures, nous sommes restés plusieurs minutes à méditer en silence, puis nous avons formé des petits groupes pour que chacun puisse dire, s'il le souhaitait, qu'elles étaient les phrases ou les mots forts qui l'avaient particulièrement touché dans ce texte .







La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Jean (18, 1 - 19, 42)

Après le repas, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec les disciples. Judas, qui le livrait, connaissait l'endroit, lui aussi, car Jésus y avait souvent réuni ses disciples.
Judas prit donc avec lui un détachement de soldats, et des gardes envoyés par les chefs des prêtres et les pharisiens. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes. Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s'avança et leur dit: «Qui cherchez-vous?» Ils lui répondirent: «Jésus le Nazaréen.» Il leur dit: «C'est moi.» Judas, qui le livrait, était au milieu d'eux. Quand Jésus leur répondit: «C'est moi», ils reculèrent, et ils tombèrent par terre. Il leur demanda de nouveau: «Qui cherchez-vous?» Ils dirent: «Jésus le Nazaréen.» Jésus répondit: «Je vous l'ai dit: c'est moi. Si c'est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir.» Ainsi s'accomplissait la parole qu'il avait dite: «Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés.» Alors Simon-Pierre, qui avait une épée, la tira du fourreau; il frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l'oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus. Jésus dit à Pierre: «Remets ton épée au fourreau. Est-ce que je vais refuser la coupe que le Père m'a donnée à boire?»
Procès devant les autorités juives
Alors les soldats, le commandant et les gardes juifs se saisissent de Jésus et l'enchaînent. Ils l'emmenèrent d'abord chez Anne, beau-père de Caïphe, le grand prêtre de cette année-là. C'est Caïphe qui avait donné aux Juifs cet avis: «Il vaut mieux qu'un seul homme meure pour tout le peuple.»
Simon-Pierre et un autre disciple suivaient Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans la cour de la maison du grand prêtre, mais Pierre était resté dehors, près de la porte. Alors l'autre disciple - celui qui était connu du grand prêtre - sortit, dit un mot à la jeune servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre. La servante dit alors à Pierre: «N'es-tu pas, toi aussi, un des disciples de cet homme-là?» Il répondit: «Non, je n'en suis pas!» Les serviteurs et les gardes étaient là; comme il faisait froid, ils avaient allumé un feu pour se réchauffer. Pierre était avec eux, et se chauffait lui aussi.
Or, le grand prêtre questionnait Jésus sur ses disciples et sur sa doctrine. Jésus lui répondit: «J'ai parlé au monde ouvertement. J'ai toujours enseigné dans les synagogues et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissaient, et je n'ai jamais parlé en cachette. Pourquoi me questionnes-tu? Ce que j'ai dit, demande-le à ceux qui sont venus m'entendre. Eux savent ce que j'ai dit.» À cette réponse, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant: «C'est ainsi que tu réponds au grand prêtre!» Jésus lui répliqua: «Si j'ai mal parlé, montre ce que j'ai dit de mal; mais si j'ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu?» Anne l'envoya, toujours enchaîné, au grand prêtre Caïphe.
Simon-Pierre était donc en train de se chauffer; on lui dit: «N'es-tu pas un de ses disciples, toi aussi?» Il répondit: «Non, je n'en suis pas!» Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l'oreille, insista: «Est-ce que je ne t'ai pas vu moi-même dans le jardin avec lui?» Encore une fois, Pierre nia. À l'instant le coq chanta.
Procès devant les autorités romaines
Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au palais du gouverneur. C'était le matin. Les Juifs n'entrèrent pas eux-mêmes dans le palais, car ils voulaient éviter une souillure qui les aurait empêchés de manger l'agneau pascal. Pilate vint au dehors pour leur parler: «Quelle accusation portez-vous contre cet homme?» Ils lui répondirent: «S'il ne s'agissait pas d'un malfaiteur, nous ne te l'aurions pas livré.» Pilate leur dit: «Reprenez-le, et vous le jugerez vous-mêmes suivant votre loi.» Les Juifs lui dirent: «Nous n'avons pas le droit de mettre quelqu'un à mort.» Ainsi s'accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
Alors Pilate rentra dans son palais, appela Jésus et lui dit: «Es-tu le roi des Juifs?» Jésus lui demanda: «Dis-tu cela de toi-même, ou bien parce que d'autres te l'ont dit?» Pilate répondit: «Est-ce que je suis Juif, moi? Ta nation et les chefs des prêtres t'ont livré à moi: qu'as-tu donc fait?» Jésus déclara: «Ma royauté ne vient pas de ce monde; si ma royauté venait de ce monde, j'aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. Non, ma royauté ne vient pas d'ici.» Pilate lui dit: «Alors, tu es roi?» Jésus répondit: «C'est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci: rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité écoute ma voix.» Pilate lui dit: «Qu'est-ce que la vérité?»
Après cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit: «Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais c'est la coutume chez vous que je relâche quelqu'un pour la Pâque: voulez-vous que je vous relâche le roi des Juifs?» Mais ils se mirent à crier: «Pas lui! Barabbas!» (Ce Barabbas était un bandit.) Alors Pilate ordonna d'emmener Jésus pour le flageller. Les soldats tressèrent une couronne avec des épines, et la lui mirent sur la tête; puis ils le revêtirent d'un manteau de pourpre. Ils s'avançaient vers lui et ils disaient: «Honneur à toi, roi des Juifs!» Et ils le giflaient.
Pilate sortit de nouveau pour dire aux Juifs: «Voyez, je vous l'amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.» Alors Jésus sortit, portant la couronne d'épines et le manteau de pourpre. Et Pilate leur dit: «Voici l'homme.» Quand ils le virent, les chefs des prêtres et les gardes se mirent à crier: «Crucifie-le! Crucifie-le!» Pilate leur dit: «Reprenez-le, et crucifiez-le vous-mêmes; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.» Les Juifs lui répondirent: «Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu'il s'est prétendu Fils de Dieu.»
Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte. Il rentra dans son palais, et dit à Jésus: «D'où es-tu?» Jésus ne lui fit aucune réponse. Pilate lui dit alors: «Tu refuses de me parler, à moi? Ne sais-tu pas que j'ai le pouvoir de te relâcher, et le pouvoir de te crucifier?» Jésus répondit: «Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l'avais reçu d'en haut; ainsi, celui qui m'a livré à toi est chargé d'un péché plus grave.» Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher; mais les Juifs se mirent à crier: «Si tu le relâches, tu n'es pas ami de l'empereur. Quiconque se fait roi s'oppose à l'empereur.»
En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors; il le fit asseoir sur une estrade à l'endroit qu'on appelle le Dallage (en hébreu: «Gabbatha»). C'était un vendredi, la veille de la Pâque, vers midi. Pilate dit aux Juifs: «Voici votre roi.» Alors ils crièrent: «À mort! À mort! crucifie-le!» Pilate leur dit: «Vais-je crucifier votre roi?» Les chefs des prêtres répondirent: «Nous n'avons pas d'autre roi que l'empereur.» Alors, il leur livra Jésus pour qu'il soit crucifié, et ils se saisirent de lui.
Le chemin de la croix
Jésus, portant lui-même sa croix, sortit en direction du lieu dit en direction du lieu dit: Le Crâne, ou Calvaire, en hébreu: Golgotha. Là, ils le crucifièrent, et avec lui deux autres, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate avait rédigé un écriteau qu'il fit placer sur la croix, avec cette inscription: «Jésus le Nazaréen, roi des Juifs.» Comme on avait crucifié Jésus dans un endroit proche de la ville, beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, qui était libellé en hébreu, en latin et en grec. Alors les prêtres des Juifs dirent à Pilate: «Il ne fallait pas écrire: "Roi des Juifs", il fallait écrire: Cet homme a dit: "Je suis le roi des Juifs".» Pilate répondit: «Ce que j'ai écrit, je l'ai écrit.»
Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits, ils en firent quatre parts, une pour chacun. Restait la tunique; c'était une tunique sans couture, tissée tout d'une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux: «Ne la déchirons pas, tirons au sort celui qui l'aura.» Ainsi s'accomplissait la parole de l'Écriture: Ils se sont partagé mes habits; ils ont tiré au sort mon vêtement. C'est bien ce que firent les soldats.
Or, près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la sœur de sa mère, Marie femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère: «Femme, voici ton fils.» Puis il dit au disciple: «Voici ta mère.» Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
La mort et la sépulture
Après cela, sachant que désormais toutes choses étaient accomplies, et pour que l'Écriture s'accomplisse jusqu'au bout, Jésus dit: «J'ai soif.» Il y avait là un récipient plein d'une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d'hysope, et on l'approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit: «Tout est accompli.» Puis, inclinant la tête, il remit l'esprit.
(Ici on fléchit le genou, et on s'arrête un instant.)
Comme c'était le vendredi, il ne fallait pas laisser des corps en croix durant le sabbat (d'autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque). Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu'on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Des soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis du deuxième des condamnés que l'on avait crucifiés avec Jésus. Quand ils arrivèrent à celui-ci, voyant qu'il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté; et aussitôt, il en sortit du sang et de l'eau. Celui qui a vu rend témoignage, afin que vous croyiez vous aussi. (Son témoignage est véridique et le Seigneur sait qu'il dit vrai.) Tout cela est arrivé afin que cette parole de l'Écriture s'accomplisse: Aucun de ses os ne sera brisé. Et un autre passage dit encore: Ils lèveront les yeux vers celui qu'ils ont transpercé.
Après cela, Joseph d'Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par peur des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. Nicodème (celui qui la première fois était venu trouver Jésus pendant la nuit) vint lui aussi: il apportait un mélange de myrrhe et d'aloès pesant environ cent livres. Ils prirent le corps de Jésus, et ils l'enveloppèrent d'un linceul, en employant les aromates selon la manière juive d'ensevelir les morts. Près du lieu où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin, et dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n'avait encore mis personne. Comme le sabbat des Juifs allait commencer, et que ce tombeau était proche, c'est là qu'ils déposèrent Jésus.

jeudi 6 avril 2017

Vous êtes plus de 31 000 à ce jour.

Merci aux plus de 31 000 visiteurs  de France, Allemagne, Irlande, Suisse, Israël, Moyen Orient, États-Unis, Amérique du sud, Afrique, Europe de l'Est, Asie, etc ..... qui nous rendent  visite régulièrement, et prennent connaissance des différents articles (le journal paroissial, les activités de notre paroisse et du consistoire, œcuméniques,  des informations protestantes nationales .....).

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Epuf de Périgueux.


Communiqué de Laurent Schlumberger

Chers amis,

En cette période où des choix sont à faire, il nous a semblé important de relayer le message du président du Conseil national de l'Eglise protestante unie, le pasteur Laurent Schlumberger. Nous vous en souhaitons une bonne lecture.

Fraternellement,

 Le Conseil presbytéral de la paroisse de Périgueux.





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Communiqué de Laurent Schlumberger, 
Président du Conseil national de
l’Église protestante unie de France.



Paris le 30 mars 2017


 
La fraternité d'abord


A moins d’un mois du premier tour de l’élection présidentielle, nul ne peut savoir qui l’emportera, ni même quels candidats seront présents au second tour. Les échecs des sondages et les péripéties d’une campagne délétère empêchent tout pronostic assuré. Mais il est possible qu’une catastrophe soit en train de se nouer, autour de la double tentation de l’abstention et du discours nationaliste et xénophobe de l’extrême-droite. Le désir de sanction collective contre une classe politique tout entière est si fort, qu’il pourrait faire basculer la République dans une aventure redoutable.

Ce désir est le fruit de multiples facteurs. Il se nourrit de peurs, parfois compréhensibles et légitimes, parfois démagogiquement manipulées. Il se manifeste par un sentiment d’humiliation, personnel et collectif, capable de tout emporter avant de laisser chacun abasourdi. Le « C’est bien fait ! » adressé aux responsables par bulletin de vote interposé risquerait alors de devenir un « Qu’avons-nous fait ? » désemparé, survenant hélas trop tard.

L’Église protestante unie de France se garde en général de prendre la parole en période électorale. Mais certaines circonstances l’exigent. Aujourd’hui, devant le danger qui se profile, son Conseil national choisit de le faire, pour trois raisons.

D’abord, en raison du grand respect dans lequel il tient la République. Historiquement, les protestants français ont largement contribué à l’avènement de la République et de la laïcité. Or, l’une et l’autre ont besoin, particulièrement dans les moments de choix critique, de la contribution de toutes les convictions, de la voix de toutes les familles de pensées. La politique réclame du souffle, de l’horizon, des paroles paisiblement mais fortement affirmées.

Ensuite, parce que ces convictions s’articulent à des engagements concrets au service de la société, des plus vulnérables, en particulier des exilés qui demandent à pouvoir vivre et même simplement survivre.
Depuis les prises de position constantes de leurs synodes jusqu’à l’action quotidienne et patiente, nos paroisses, nos entraides protestantes et leurs membres ne se contentent pas de croire et de dire, mais essaient aussi de mettre en œuvre l’espérance qui les anime.

Enfin, parce que nos convictions ne s’imposent à personne mais prennent une densité particulière en cette année des 500 ans de la Réforme protestante, ce temps où des croyants lanceurs d’alerte ont su provoquer, dans une société traversée par les peurs, une irruption de confiance.

Aujourd’hui, encore et toujours, le message et la personne de Jésus-Christ nous conduisent à croire que Dieu aime le monde et chacun de ses habitants. Nous croyons qu’il a un projet de réconciliation et de paix, et qu’il nous en fait ambassadeurs. Nous croyons qu’aucun de nous ne serait vivant s’il n’avait été accueilli et accompagné par ses semblables personnes, collectifs et institutions et que cette hospitalité dont nous avons bénéficié nous appelle à la gratitude. Nous croyons que toute rencontre est éclairée d’une promesse de fraternité. Nous croyons que les institutions politiques, toujours faillibles et relatives comme nous le sommes tous, ont pour tâche de faire au mieux pour rendre cette fraternité possible et pour la protéger. A quelques jours de Pâques, nous affirmons que la confiance a le pouvoir de traverser toutes les peurs, et qu’elle nous est confiée pour que nous la fassions grandir. Plutôt que de laisser le dégoût, la colère et les peurs nous enfermer dans le ressentiment, ayons le courage de la fraternité d’abord, et la ténacité de faire et de refaire société ensemble.

Laurent SCHLUMBERGER, pasteur,
Président du Conseil national de l’Eglise protestante unie de France.